L’artisan que vous avez choisi pour remplacer votre parquet vous a présenté un devis que vous trouvez injustifié. Mais, savez-vous qu’il existe beaucoup d’éléments à prendre en considération dans la détermination du prix de la pose du parquet ? Voici les trois les plus déterminants.
Le type de parquet
C’est le critère principal qui définit le prix d’un parquet. Sachez que le différence de prix d’un parquet stratifié, un contrecollé d’entrée de gamme et un parquet massif en bois noble sont très importantes. La différence s’explique principalement par la qualité et la rareté des matériaux utilisés. Un parquet massif en bois noble nécessite des essences rares, un long séchage et un usinage précis. C’est un produit haut de gamme, coûteux à produire et à poser. À l’inverse, un parquet stratifié est fabriqué avec des matériaux moins nobles dérivés du bois. Ils affichent une finition qui imite le bois véritable. Cette spécificité permet de réduire considérablement les coûts de production et de pose.
La complexité de la pose
Une pose droite dans une pièce carrée est bien plus rapide et facile qu’une pose en point de Hongrie dans une pièce avec de nombreux angles et obstacles. En ce qui concerne cette technique de pause, il faut multiplier par deux, voire par trois, le temps de sa réalisation. C’est donc tout naturellement que le coût de la main-d’œuvre augmente. D’une manière générale, la complexité de la pose dépend de la forme de la pièce, de la présence d’obstacle au sol et du motif que vous choisissez. Ainsi, une pièce carrée ou rectangulaire sans angles compliqués ni obstacle sera simple et rapide à parqueter. En revanche, une pièce avec des formes irrégulières, des angles, des coins, des renfoncements ou des piliers est problématique.
Par ailleurs, les tuyaux, les seuils, les escaliers, les cheminées et autres éléments qui sont présents sur la surface à parqueter rendent le travail difficile. Ils nécessitent des découpes précises des lamelles de bois. C’est un travail minutieux qui augmente le temps de pose. On ne devrait donc pas s’étonner du prix exorbitant des travaux. Enfin, une pose droite à l’anglaise (lames dans le même sens) est la plus simple et la plus rapide des techniques. Une pose à chevrons, en point de Hongrie, en bâtons rompus ou en damier nécessite du temps, de la planification et de la technicité.
La surface à couvrir
Généralement, le prix au m² de la pose de parquet est dégressif. Il n’en demeure pas moins que la surface totale reste un élément fondamental dans le devis. En effet, elle détermine la quantité de matériaux nécessaires aux travaux et la durée de la pose. Le coût total est différent selon que l’on travaille une surface de 20 m² ou 100 m². Cette dernière est onéreuse ! Pour réduire un peu vos dépenses, préparez vous-même le support du parquet. Par exemple, si le sol est à préparer (ragréage, nettoyage, ponçage, etc.), n’hésitez pas à mettre la main à la pâte. Chargez-vous vous-même d’une partie du travail pour réduire le temps d’intervention du professionnel. Le coût de la prestation diminuera alors.